(nakdy) + let's live a lie ♥

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let's live a lie

jang nakht & ahn jordan

Un large sourire, je posais mes mains contre le dos chaud de celui qui m'avait crée. Que tu es beau Nakht... Il dormait paisiblement... Et moi, je prenais soin de lui. Au début, je devais avouer qu'il m'agaçait à m'appeler par le prénom de son copain décédé, surtout parce que je ne suis pas cet être... Mais. J'avais joué le jeu parce qu'étrangement, je me sentais le besoin de le faire. Je m'étais rapidement attaché à lui, et bon sang... Au final, c'était plaisant de jouer à être ce garçon. Peut-être qu'un jour, je deviendrais Jordan. Ouais, j'espérais sans doute trop.

Il dormait contre mon torse, on s'était endormi la veille devant le film qu'il voulait regarder en ma compagnie. Il était dans mon monde maintenant, je l'avais scellé égoïstement à moi... Mais dans le fond, est-ce que cela dérangeait vraiment Nakht ? Je ne crois pas. Il semblait paisible, et je mettais ma main devant son visage pour que le rayon de soleil qui tombait sur lui le laisse dormir un peu plus en paix. Jang Nakht... Tu étais si désespéré... Je perdais un moment mon sourire en me souvenant de la première fois que je l'avais rencontré... Depuis j'étais au moins celui qui lui rendais le sourire. Peut importe comment il m'appelait...

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Peut-on rêver dans un rêve ? Je me suis quelques fois posé cette question, après avoir rêvé de m'être réveillé, alors que je dormais toujours. Mais cette fois, endormis contre l'être tant aimé, rêvais-je dans mon rêve ? Ce sourire, cette voix, ces moments passés en sa présence... Est-ce encore un tour de mon subconscient qui s'amuse de moi ? Suis-je encore entrain d'imaginer des moments heureux avec l'homme qui m'est cher ? Je ne sais plus. Je n'arrive pas à réfléchir correctement. Mes pensées s'embrouillent s'éparpillent, se mélangent. Puis j'ouvre lentement mes paupières, lâchant un couinement significatif de mon bien être. Dormais-je réellement ? Ou n'est-ce qu'une illusion ? Tout semble si réel dans cette pièce. Autant la télé à présent éteinte, que cette main devant mon visage cachant les rayons éblouissants du soleil. Doucement je relève la tête, posant mon regard somnolant dans celui bien éveillé de celui que j'appel Jordy.

Le coin de mes lèvres s'étirent en un doux sourire, chassant ainsi toute mes interrogations inutiles. Même si je suis prisonnier d'un rêve, je m'en moque. Tant qu'il est là, alors je suis heureux. Sans dire un mot, je me redressais, quittant son torse par la même occasion pour m'étirer lentement comme un chat. Je me sens tellement bien. « Tu es réveillé depuis longtemps ? » Lui demandais-je avec cet air innocent et insouciant collé au visage. Mon esprit voulait croire que ceci était bien réel. Que ce garçon était bien jordan. Que cet appartement soit bien le notre. Je m'enfermais d'avantage dans mon merveilleux rêve, croyant que celui-ci soit une pure vérité. Dans ce monde, il n'y avait plus de larme, plus de deuil, plus rien qui ne puisse me rappeler ce malheur. « Je t'aime, Jordy. » Murmurais-je en gardant mon sourire angélique, me penchant vers lui pour effleurer délicatement ses lèvres. Je t'aime tellement.

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Je caressais doucement la joue de mon petit protégé, parce que oui c'est ce qu'il était réellement, il était maintenant réveillé. Il m'avait crée, et je me sentais presque forcé de le rendre heureux. Je passais mes fins doigts dans ses cheveux pour lui remettre en place quelques mèches correctement et dégager ainsi son beau visage enfantin. Même si je l'avais emprisonné dans son rêve, dans le fond j'ai souvent envie de le libérer, de le laisser vivre sa vie et de cicatriser. Mais je crois que c'est trop tard, je me suis attaché à lui... " Je me réveille toujours avant toi, bébé. ", disais-je en penchant ma tête un peu sur le côté.

Il s'était approché, et nos lèvres se frôlaient. Entre nous, il y avait toujours cette tension à la fois plutôt amoureuse, mais aussi sexuelle. Quoi qu'il fasse, il m'attirait comme un aimant, mais c'était quand même facile de l'avoir rien que pour moi. Je sentais son coeur battre, son souffle se mêler au mien, son regard ancré dans mes iris, et en instant, désirer mes lèvres. Cela a beau être un rêve, désormais rien n'est plus réel que nous deux. Je souris. " Je t'aime, Nakht. ", répondais-je, trop faible face à son visage amoureux pour ne rien répondre. Était-ce réellement bien pour toi? Je suis sûr que le vrai Jordan voudrais le voir heureux, et qu'il n'en voudrait pas réellement à Nakht, de se laisser prendre au jeu, sans un rêve si réaliste. " Embrasses-moi? ", murmurais-je en baissant les yeux sur ses petites lèvres roses.

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Sa petite remarque m'arrachait une légère moue de contrariété. Est-ce vrai ? Il était toujours debout avant moi ? Dormait-il suffisamment au moins ? Ou tout court, peut-être ? Mes sourcils s'étaient un peu froncé, mes lèvres se pinçant d'elles-mêmes tandis que je gonflais rapidement mes joues. « C'pas vrai... » Marmonnais-je comme un gamin en baissant les yeux, mes joues prenant cette teinte rose. Il était toujours réveillé avant moi et pourtant, il ne bougeait pas. Qu'attendait-il ainsi, sans faire un mouvement ? Que je me réveille à mon tour ? Il pouvait bien vivre entre temps... Dès fois, je me dis que je suis bien idiot de penser à ce genre de chose. Mais pour moi, c'est jordan. Ce n'est pas un fort sentiment que j'ai crée dans mes rêves causés par la perte de mon copain. Il est juste l'homme que j'aime, celui que je veux voir heureux avec moi.

Jouant de sa patience, je prononçais ces quelques mots qui me brûlaient les lèvres. Je t'aime. C'était tellement magnifique de pouvoir lui dire, de pouvoir lui sourire et de sentir cette chaleur entre nous, nos souffles se mélangeant, s'entrechoquant. Sa réponse me fit sourire d'avantage, jusqu'aux oreilles. Une sensation de joie se répandit en moi, accélérant les battements de mon coeur. Mes dents s'acharnèrent un court instant sur ma lèvre inférieure, hésitante d'exécuter sa demande. Mais bien vite, j'attrapais son visage entre mes fins doigts, collant ma bouche contre la sienne. Un baiser que je voulais chaste, simple mais réel. Pourtant, j'ignore bien pourquoi, mes yeux se mirent à me piquer. Un goût salé s'infiltrant entre mes lèvres, et sûrement les siennes. Pourquoi ? Pourquoi ce liquide perlait de mes yeux, dévalant mes joues cramoisie. Est-ce sûrement la joie ? J'ose l'espérer.

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Ses lèvres contre les miennes, de la façon la plus chaste qui soit, me faisait frémir. J'en avais des frissons, et ils étaient intenses, agréables, doux... Même si je ne le désirerais pas, mon corps appréciais toujours tout ses moindres faits et gestes, même si mon esprit tentait parfois de me raisonner. Est-ce qu'il n'est qu'un jouet pour moi? C'était mal de penser comme ça, surtout que je n'avais pas l'impression de faire quelque chose de mal ; je me prenais juste pour quelqu'un que je n'étais pas, j'étais mal à l'aise... Mais dans le fond, j'aimais terriblement ce sentiment. Je pouvais rendre heureux mon créateur, alors pourquoi pas, pourquoi ne pas profiter?

Brusquement, j'interrompais le baiser. Ce goût salé, c'était des larmes. Les petites larmes de Nakht. Ce n'était même pas la première fois qu'on s'embrassait, alors je ne comprenais pas pourquoi il se mettait à pleurer. Est-ce que c'est vraiment mal, alors? La culpabilité prenait le dessus, et doucement, je le repoussais pour le faire s'asseoir et essuyer ses larmes. " Pourquoi tu pleures? C'est de ma faute? Je suis désolé... Je me prête au jeu pour te voir sourire... Ne... Ne pleure pas je t'en prie... ", disais-je persuadé que mes fautes venaient de ma façon à "imiter" cette personne que je n'étais pas vraiment. Je n'avais de Jordan que son physique et ses souvenirs, peut-être un morceau de sa personnalité mais... Je n'étais pas lui, n'est-ce pas? Je ne sais même pas qu'est-ce que je suis réellement...

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Les larmes débordaient de mes paupières entrouvertes, et bien que je les ferme rapidement pour calmer ce flot, rien n'y faisait. Elles étaient là, perturbant cet instant de bonheur entre lui et moi. La raison m'échappait réellement, autant qu'il ne devait sûrement rien comprendre. Pourquoi pleurer alors que je suis si bien en sa présence ? Il y a certaines choses qui ne s'expliquent pas dans ce monde. Ni pourquoi je pleurs, ni pourquoi je me sens si perdu. Un léger soupir s'échappait de mes lèvres quand ces dernières se séparèrent, le goût salé se répandant désagréablement dans ma bouche. Je n'avais pas envie de m'éloigner de lui. Je ne voulais pas de cette distance qu'il prenait pour essuyer mes larmes. Dans le fond, je me maudissais de pleurer comme un enfant. Ses mots me firent l'effet d'un électrochoc, et je crus bien que ma vision allait se troubler sous le choc. Jeu. N'était-ce qu'un simple eu pour lui ? J'abaissais doucement la tête, me mordillant nerveusement la lèvre. Ce n'était pas de sa faute. il faisait de son mieux pour être ce qu'il n'était pas. La réalité me frappait au visage. Ce Jordy n'était pas réel. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer.

Secouant doucement la tête, je la relevais lentement en affichant un petit sourire. Dans un ultime effort, je me forçais à sécher mes larmes pour le regarder. Ma vision se fit plus net dès l'instant où mes yeux se séchèrent. « Ce n'est pas de ta faute, jordy. » Lui répondis-je en posant délicatement ma main contre sa joue, la caressant avec douceur. « Ce n'est vraiment pas de ta faute... Je vais bien... Ce ne sont que des larmes de joie. » était-ce seulement la réalité ? Je voulais tellement y croire en me justifiant. Mes doigts glissèrent jusqu'à la commissure de ses lèvres et je me penchais vers lui pour lui voler un baiser. « Dis... N'est-ce qu'un jeu ? » Demandais-je d'une voix faible, ma tête se penchant légèrement de côté. Une question bien idiote, mais une question inquiétante quand même. Et si ce Jordan prenait cette relation comme un jeu ? Et s'il me voyait comme un idiot prisonnier de son rêve le plus cher ? Un idiot qui ne voudrait jamais vraiment se réveiller, par peur d'affronter la réalité.

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Il fallait bien que la question tant redoutée arrive un jour. Doucement, je le laissais faire, sa main sur mon visage me rassurait un peu ; au moins ce n'était pas vraiment de ma faute s'il pleurait. Du moins pas directement. Il prétendait bien sûr que ce n'était que des larmes de joie, mais j'avais bien senti le goût amère de ses larmes sur mes lèvres. Même s'il ne mentais pas complètement j'étais sûr que j'avais encore réveillé quelque chose de bien réel chez lui. Je vais être honnête, pardonnes-moi... " Au début, c'était pas vraiment un jeu. Je ne comprenais pas ce que j'étais, et je faisais ce que ton subconscient me dictait de faire. ", disais-je en baissant les yeux. Il fallait vraiment que je lui explique, je pense qu'il était temps.

" Plus tu as rêvé de moi, et plus je me suis senti bizarre. Je connais chaque moment de la vie de Jordan, j'ai son physique et sans doute sa psychologie... Mais. ", je tentais un léger sourire... Mais il s'avait très certainement qu'il n'était pas vraiment joyeux. Et que de toute façon, tout ce qu'il pouvait vivre avec moi n'était pas réel. Du moins, pas dans son monde à lui. " Je n'ai pas l'impression d'être celui que tu as aimé... Même si ses sentiments, je les sens au fond de moi. ", ajoutais-je de manière subitement plus hésitante. Ma voix tremblait un peu. Tant pis, il faut que tu saches tant que je suis lancé! " Est-ce que je suis le Jordan que tu as aimé? Honnêtement, quelque chose me pousse à vouloir te rendre heureux... Et je t'ai enfermé égoïstement dans ce rêve pour te voir sourire. ", disais-je en attrapant ses mains.

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Le moment tant redouté, arrivait. Celui des explications, celui des mots. Au fond, je crois bien n'avoir aucune envie de l'entendre se justifier. Sûrement à cause de cette crainte que mon rêve se brouille et qu'il disparaisse de ma vue. Imaginer un univers sans lui me détruit, cette pensée me fait même perdre le sourire. Vivre sans jordy, ce n'est plus vivre. à mes yeux, je n'ai pas la force suffisante pour me relever et avancer. C'est comme si il m'avait enfermé avec lui, dans son cercueil, m’entraînant ainsi sous terre. Nakht est mort lui aussi, en quelque sorte. Sa réponse tombait finalement, et je pris sur moi pour l'écouter sans le couper. Ce n'était pas un jeu, mais il agissait comme une marionnette. Comme mon pantin, celui auquel je tirais les ficelles. Aujourd'hui, ce doit être l'inverse. C'est lui qui me retient dans ce monde.

Mais. Ce mais ne me plaisait pas, mes sourcils se fronçant tandis que je soutenais toujours son regard. Mon sourire s'était effacé depuis quelques minutes déjà, pour laisser une moue sérieuse se peindre sur mon visage neutre. Il n'est pas celui que j'aime. Pourquoi l'entendre à vive voix me fait si mal ? Je réprime une grimace de douleur, portant discrètement ma main à mon coeur. Ce n'est plus lui qui me fera réellement souffrir, à présent. Et pourtant, j'ai l'impression qu'il dysfonctionne dans ce genre d'instant douteux et incertains. Doucement, je prenais conscience de la réalité. Celle que je ne désirais jamais connaître, ou me rappeler. Jordan n'est pas ici, ce n'est pas lui... Et je suis juste prisonnier d'un doux rêve. « Je... Je ne veux pas me réveiller. » Ma voix ne fut pas si forte que je l'espérais, et je tentais de me reprendre. « Je veux rester avec toi! » étais-je à ce point désespéré pour m'attacher à ce rêve ? Faut le croire. Mais je serrais ses mains entre les miennes, sentant de nouveau les larmes me monter aux yeux. « Je veux rester ici... Avec toi... Même si tu n'es pas le vrai Jordan... » Oui, je le savais. Je m'en doutais. Mais il lui ressemblait autant physiquement que mentalement. Alors ça allait. « Pitié... Ne m'abandonne pas... » Le suppliais-je en étirant délicatement mes lèvres dans l'espoir de lui offrir un beau sourire. Mais je crois que les larmes salissant mon visage ne m'aidait pas à prendre une mine si réjouissante. quel idiot.

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Je savais très bien que cette conversation aurait lieu un jour, et après tout, c'était pas entièrement négatif. Cela nous permettais d'avancer, de surtout mieux nous comprendre. J'avais vidé mon sac, j'étais soulagé de lui avoir dit ce qui me tenais à coeur... Mais ses larmes me troublaient, tout comme ma voix était sans cesse en train de trembler, je devais me reprendre à plusieurs fois pour terminer une phrase correctement. Mon cerveau était en totale panique, et si je ne tenais pas à ce petit monstre, je n'aurais fait qu'une chose: prendre mes jambes à mon coup. Ah, mais c'est vrai, je l'aime déjà trop. Restez ne serait-ce qu'une journée avec Nakht, et vous comprendrez qu'il n'y a pas d'échappatoire, vous êtes obligé de vous attacher à lui. Cependant, il m'avait fallu quelques minutes pour réaliser... Et sa réaction m'avait presque fendu le coeur. Même si je n'étais pas ce Jordan, son vrai Jordan, il voulait rester avec moi... Bon sang...

Sans réfléchir à deux fois, je posais mes mains sur son visage pour l'attirer vers moi. Arrête de pleurer, putain, arrête! Mes lèvres pincèrent doucement les siennes, tout d'abord avec chasteté et pureté. Je ne voulais pas le brusquer, mais je savais que c'était la seule façon d'effacer ces vilaines larmes qui me mettaient toujours dans un état pas possible. Ah, ne me demandez pas pourquoi il avait tant d'impact sur moi, parce que moi-même je ne le savais pas. En faisant un petit acte de pression sur sa mâchoire, je la lui ouvrait un peu plus pour pouvoir la lui ouvrir et donc avoir un plus libre accès sur sa bouche. Je ne te lâcherais plus, je te le promet. Je l'embrassais avec beaucoup plus de passion, les yeux fermés... Ce goût si sucré, celui de ses lèvres, et la chaleur de sa langue contre la mienne. J'en étais déjà accroc. Doucement je rompais le baiser, gardant mes yeux posés sur ses douces lèvres. " Je te promet de faire de mon mieux pour te rendre le sourire. ", disais-je en relevant la tête vers ses yeux. " Je deviendrais Jordan. ", ajoutais-je un peu plus timidement.

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Je devais être un bel abrutis pour m'accrocher autant à ce garçon qui n'avait que l'apparence, le comportement et les souvenirs de Jordan. Mais n'est-ce pas suffisant pour qu'il soit l'homme que j'aime ? Jordy m'en voudrait-il vraiment si j'aimais autant son double irréel ? Est-il simplement là pour me dire le contraire ? Non, parce qu'il est mort. Parce qu'il n'est plus capable de m’apparaître comme par le passé et que je dois être le seul des deux à souffrir le plus. Normal, puisque je vis encore. Même si cela ressemble plus à l'enfer, à un cauchemar. Dans ce monde, je me sens comme au paradis, un doux rêve auquel je ne voudrais me réveiller. Est-ce mal ? Ce Jordan là peut me sermonner de l'aimer à ce point ? Je l'ignore, et je l'espère pas. Il me reste que lui... Où est le mal à ne pas vouloir le laisser. Peut-être que je l'ennuie. Peut-être que je l'encombre, mais je dirais sûrement que je suis le plus égoïste de tous pour ne pas laisser une totale liberté à ma création. Il est miens, je ne veux pas le perdre. Ce sentiment de possession grandit chaque jour en moi, me rendant si attaché, si possessif. Ces larmes traduisaient simplement ma plus grand peur, celle d'ouvrir vraiment les yeux et de ne plus savoir proche de moi. Des larmes si ennuyante, quand j'y pense.

Pourtant, le visage ainsi coincé entre ses mains, je ne peux que le fixé dans les yeux. Mes larmes ne cessant de perler contre mes joues en feu. Mes paupières se fermèrent automatiquement quand je sentis ses lèvres pincer les miennes. Un léger couinement s'étouffait dans ma gorge, comme si j'aurais pu être surpris par son geste. Ses doigts pressait contre ma mâchoire, me forçant en quelque sorte à ouvrir la bouche. Je ne rechignais aucunement, laissant sa langue passer la barrière de mes lèvres pour rejoindre la mienne. Ce contact me donnait chaud, mais au moins, il avait le don de sécher mes larmes. Mes pensées étaient occupés à autre chose que se lamenter pitoyablement sur ma triste situation. Mes mains cherchèrent un appuie quelconque, terminant sur les hanches de Jordan. Elles agrippèrent désespéramment son haut, tandis que je tentais de rendre ce baiser plus savoureux, plus intense. Cet échange rompu, je rouvrais les yeux pour scruter les siens. Nos regards ne se croisaient pas et je devinais ce qu'il fixait de la sorte. Mes lèvres se pincèrent, puis s'étirèrent en un petit sourire. « Tu l'es déjà à mes yeux. » Lui affirmais-je en gardant mon sourire. Mes mains remontèrent vers son torse, sur lequel j'appuyais délicatement pour l'allonger sur le canapé. Au dessus de lui, je le regardais un long moment avant de me pencher dans sa direction, l'embrassant une énième fois. « Tu es à moi... » Chuchotais-je timidement contre ses lèvres. Rien qu'à moi.

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Je te souriais doucement, mes yeux brillait un peu plus à l'écoute de ta voix amoureuse. Je passais mes doigts lentement contre sa joue pour remonter sur sa tempe, retirant une vilaine mèche de cheveux qui me gênait pour voir ses beaux yeux dans l'intégralité. Ah, je ne peux pas lui résister... Je pinçais doucement ses lèvres pour lui redemander un second douc baiser, ayant eut ma réponse. Au final, maintenant j'avais eu son accord pour me laisser aller au gré de mes envies... Et là, tout de suite tout ce que je désirais c'était lui rendre un peu d'amour, lui montrer que je peux aussi être le Jordan qu'il a aimé, et qu'au fond il n'est pas mort... C'est un rêve, alors tout est possible, et je ferais en sorte que son désir puisse se réaliser. Laisse-moi te montrer que ce monde peut te rendre plus fort, et un jour quand tu te réveilleras, tu seras guéris de ce Jordan. Tu sauras qu'à chaque fois que tu dormiras, tu me retrouveras. Pour l'instant c'était encore trop tôt.

Je souriais doucement me baissant vers l'arrière pour l'attirer vers moi, j'écartais donc un peu mes cuisses pour lui laisser le passage libre. Je caressais doucement ses côtes. " Tu es beau, Nakht. ", disais-je en posant mes mains sur son cou. J'ai envie de t'embrasser encore et encore, et ne jamais m'arrêter... Comme si demain n'existait pas. Je ne pouvais pas lui dire, je savais que ce n'était pas comme ça que fonctionnais le véritable Jordan. Je ne dis pas que cela ne lui aurait pas fait plaisir, mais non. Je prenais mon pied à être son amoureux, j'étais si bien ans ses bras... Bon sang, ce que j'ai chaud collé contre toi. Je pinçais mes lèvres doucement, regardant sans gêne son corps, dessiné dans un marcel noir et un jean assez moulant, ma main sur sa nuque tirant un peu sur ses cheveux. Impossible de lui résister, impossible de lui mentir...

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La chaleur de son corps m'entraînait dans un cercle vicieux, auquel je ne pourrais jamais me défaire. La douceur de ses lèvres me tenait d'avantage contre lui, m'empêchant ainsi de rebrousser chemin. De toute façon, je ne voudrais jamais retourner en arrière ou interrompre cet instant. Juste profiter de cette chance. Celle qui ne se reproduira pas une seconde fois. Ma chance d'être proche de lui, de sentir son corps contre le miens. Son compliment me fit rougir comme une nana, mes joues devenant aussi rouge que des tomates. « Tu l'es encore plus, Jordy. » chuchotais-je sans perdre cette couleur cramoisie. Au fond, je me sentais gêné de lui dire cela. Qu'il soit véritablement Jordan ou pas. Son regard me donnait aussi chaud que la proximité de nos corps, et je me redressais légèrement en m'appuyant contre son torse. J'aurais voulu rester ainsi plus longtemps, mais sa main contre ma nuque m'empêchait d'agir à ma guise. Pas encore. Sans prévenir, je venais mordiller sa lèvre inférieure, avant de me redresser une seconde fois.

Une petite étincelle scintillait dans mon regard, montrant malgré mon visage d'enfant innocent que je voulais quelque chose de plus frivole, de moins saint. Mes doigts glissèrent dans un geste précis vers le bord de mon haut, le soulevant simplement dans l'intention de le retirer. Je m'affichais avec embarras devant lui, comme si j'avais perdu cette habitude d'être nu. Mais sans lui laisser le temps d'en profiter, je saisis le siens pour le soulever à son tour. C'était plutôt difficile dans l'optique où il était allongé et que je devais m'escrimer pour virer ce morceau de tissu. « Haaan... J'ai bloqué ton tee-shirt dans la fermeture de mon jean... » Avouais-je en remarquant qu'une maille de son haut était accroché au mauvais endroit. boulet. Un véritable boulet qui tentait, de ses doigts tremblant, de défaire ce merdier. « Excuses-moi... J'ai voulu aller trop vite. » Ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais je me sentais tellement hésitant avec lui. était-ce simplement parce qu'il n'était pas le véritable jordan ? Je l'ignore, mais ça semblait plus difficile que prévu.