Happy & MinSeok - Oh God! Why we can't have a moment for us?

Il y a des rencontres que je n'ai jamais réussi à prédire, jamais. Des rencontres, et les sentiments qui vont avec, qui s'en suivent comme si c'était la suite logique des choses. Je serais sûrement incapable d'expliquer tout ce qui pouvait me pousser à emmener ce garçon chez moi, dans le chez moi former par mon rêve, avec ses grandes ouvertures que je n'ai jamais eu dans mon vrai chez moi. Ces grandes fenêtres donnant sur la ville endormie sous une nuit bien méritée pour tout ceux qui travaillaient, bougeaient. Ce monde dans lequel je me perdais toujours, et que sans la petite bestiole qui me suivait comme mon ombre, je serais sûrement perdu dans les méandres des cauchemars, ou des rêves, je ne savais pas vraiment. Mais une question demeurait dans mon cerveau : est-ce que les gens qui n'étaient pas coincés dans les rêves connaissaient ce monde? qu'est-ce que notre corps réel devenait? je me perdais un peu dans tout ce beau monde, comme si tout était bien trop compliqué pour moi, et j'en étais certain tout était bien trop compliqué.  Mais je ne voulais plus qu'une chose; profiter de ce monde, profiter de la présence de cet homme sur lequel mon dévolu était tomber. Je n'étais pas tomber amoureux beaucoup de fois ,si ce n'est pas pour dire jamais, et là, je succombais sous son charme comme un adolescent. J'avais les même craintes qu'un adolescent, cette crainte sur ce qu'il faut faire, et pourtant, je me sentais bien, avec lui. Avec lui, les rires étaient présents, je ne me sentais jamais mal en sa présence, bien au contraire. C'était comme si toute les complexités qui complétaient ce monde féerique disparaissait comme par magie et qu'il n'y avait que nous. Et j'aimais passer mes journées avec lui et Min Ki, surtout qu'en plus, ils s'entendaient plus que bien. Min Ki lui prêtait ses peluches et lui autorisait l'accès au canapé, qui habituellement, était chasse gardée.

Je venais de finalement déposer la couverture sur le petit corps de Min Ki, qui venait enfin de s'endormir avec une de ses multiples peluches qui jonchaient le sol, et je venais de fermer la porte de sa chambre avec une discrétion que j'avais apprise à maîtriser malgré moi. Eh oui, quand je voulais être tranquille et qu'il ne fallait pas réveiller le petit bout, il fallait bien que j'apprenne à faire attention au moindre de mes mouvements. Je souriais doucement en voyant sa légère gêne, en remarquant ce petit mordillement de lèvre, et je me rapprochais un peu plus, quand il le fit aussi. Je posais une main contre sa hanche pour le rapprocher à moi, passant alors mon autre main sur sa joue, baissant mon regard pour pouvoir l'ancrer dans le sien. Il était plus petit que moi, mais était sûrement plus vieux, après tout, c'était un irréel, alors ça ne serrait sûrement pas étonnant. « Je ne sais pas, on peut faire beaucoup de choses, tu sais, surtout qu'il dort à poing fermé.. » Je rapprochais mon visage du sien, et laissais mes lèvres effleurées les siennes, comme si j'étais attiré comme un attiré par un aimant. Son corps tout entier me captivait, m'attirait, me donnait chaud. J'avais toujours chaud en sa présence, à croire qu'il possédait un pouvoir pour faire monter une grosse chaleur en moi. Je posais mes mains sur son torse fin, et le poussait jusqu'au canapé, laissant mes lèvres planées au dessus des siennes sans les toucher. « Dis moi un peu ce que toi, tu veux faire, je le ferais. »

Je souriais en sentant le corps de Happy contre moi, contre mon torse, et je ne pouvais m'empêcher de serrer un peu plus sa taille avec ma main, un peu comme un signe de possession. Je voulais qu'il soit à moi, en fait. Parce qu'il m'attirait, parce que des sentiments continuaient de grandir en moi à son égard, et que plus ils grandissaient, plus je voulais Happy pour moi tout seul. Il me rendait heureux, il me comblait, et chaque moment que je pouvais avoir rien qu'avec lui était un moment de pur bonheur, j'étais comblé. L'avoir lui & Min Ki, ensembles, ouais. J'étais heureux, et je ne voulais pas quitter ce monde.. Si je quittais ce monde, Happy ne me verrait probablement plus jamais, et je ne le verrais probablement plus jamais non plus, et ça, c'était impensable. Je laissais un soupir d'aise passer mes lèvres charnues lorsqu'il mordilla une de celle-ci, et je le rapprochais encore plus de moi, glissant une main sous son t-shirt, dans son dos, caressant sa peau sous mes doigts. Une fois assis sur le canapé, je m'approche de lui, et m'installe sur ses cuisses en lui adressant un regard lubrique, mordillant alors ma lèvre inférieure. Je frissonne à tes mots contre mon oreille, et je me colle un peu plus contre lui, laissant alors mes mains se glisser contre son abdomen, sous son t-shirt. « Tu parles de ses choses là..? Qu'on a jamais plus faire a cause du petit..? » Je te laisse m'embrasser, et, souriant doucement, je continue de caresser son ventre en me collant plus encore à toi, mes lèvres se posant sur sa mâchoire avec douceur et envie avant de plaquer mes lèvres contre les siennes, un baiser avec envie, et je mouve mes lèvres contre les siennes. Je continue un peu ce baiser là, avant de tenter de forcer le passage avec ma langue, caressant ses lèvres avec le bout de ma langue, impatient. « Tu veux vraiment le faire..? » On ne savait jamais, et je préférais poser la question au cas où. Surtout que, me sachant impatient, je pouvais partir au quart de tour avec lui. Je me relevais légèrement, et le fis basculer, de façon à ce qu'il soit sur le dos, mon corps presser contre le sien, mes lèvres revenant taquinées les siennes avec impatience, désir, envie et luxure. Bon dieu, il était tellement désirable.. 

Je caressais son abdomen avec cette paresse que j'utilisais pour rendre le moment plus long, pour le faire durer, pour faire monter l'excitation à son comble, de façon à ce que l'on soit tout les deux aussi fébrile que possible au moment de passer à l'action, si on peut dire ça ! Mes lèvres happaient les siennes comme si elles étaient faites pour aller sur les siennes, une symbiose parfaite de ce côté là. J'avais envie de lui. Et les frustrations des fois passées aidaient à ce que mon envie grandisse, bien que j'ai eu souvent envie de lui, envie de toucher son corps si gracile, si fin & qui semblait totalement magnifique à travers les vêtements. Je voulais pouvoir le voir nu, au moins une fois, pouvoir goûter au plaisir charnel à ses côtés, en sachant parfaitement que je ne serrais certainement pas déçu sachant que j'avais déjà fantasmé plusieurs fois sur lui, et en même temps, il était impossible de ne pas fantasmer devant une telle beauté, devant un tel homme si .. magique. Cet homme était purement & simplement magique, et pourtant, il n'était pas fruit de mon imagination.. Ou du moins, il n’apparaissait pas une fois & ne disparaissait pas. Je l'avais vu plusieurs fois, et je voulais pouvoir le voir plusieurs fois encore, pouvoir toujours le voir, en fait, c'était ça que je voulais. Je souris à ses mots. Oh ça oui pour en avoir envie, j'en ai envie. « J'en ai toujours eu envie, tu sais.. tu es loin de me laisser indifférent.. » Je penche et attrape sa langue avec mes lèvres, avant de faire glisser ma langue contre la pointe de sa langue, m'arrachant alors un long frisson tout le long de mon corps. Il me mettait dans tout mes états, c'état incroyable. Je faiblissais à vu d'oeil quoi, tellement il m'excitait. Ce type.. arg. Mon sourire se fit plus grand quand il m'affirma qu'il le voulait vraiment, et je me collais alors à lui, passant une main sous une de ses cuisses pour l'écarter un peu de façon à ce que je me retrouve entre ses cuisses graciles, heureusement que le canapé était assez large, sinon.. on serait déjà tombé. Je profitais du baiser qu'il m'offrait, et ondulais doucement mon bassin contre le sien. Je voulais le faire plier, le mettre dans un état d'excitation incroyable, qu'il me supplie presque de faire cesser le calvaire du désir. Je pouvais paraître sadique, mais je le voulais aussi fébrile que moi à chaque fois que la frustration se mêlait à nos petits jeux. Mes lèvres quittèrent les siennes avec douceur, et je les posais le long de son cou, retraçant les lignes de sa nuque, descendant jusqu'à ses clavicules apparents, laissant ma langue glisser doucement contre ce morceau d'os ressortant, tout en allant mordre sa peau douce pour y laisser un suçon. Pour moi, c'était une marque de mon passage, mais aussi une marque qu'il m'appartenait. Un peu comme une façon de lui dire, implicitement que je l'aimais, mais avec des gestes, des actes et pas avec des mots. J'étais plus à l'aise avec des actes qu'avec des mots.